mardi 24 juin 2014

Quinzaine 2014 : Kuguya Hime No Monogatari (Le conte de la Princesse Kaguya)

Et pour clôturer mon festival, je me suis exilé à l'autre bout de Cannes, à la MJC Ranguin (Maison de la Jeunesse et de la Culture) qui diffuse aussi les films de la Quinzaine des Réalisateurs dans une toute petite salle de 160 sièges.

Avec mes amis fans de Ghibli, dont Irina que vous connaissez déjà accompagnée d'une de ses meilleures amies et Vinc' celui à qui la totalité de mon campus attribue l'invention de l'expression « chill ». Donc pour les incultes, ce mot trouve son origine dans l'univers musical avec l'esprit Chill Out et est très usité depuis quelques années. C'est plus « chill » que « c'est cool » ou l'atroce « c'est frais ».



Sinon Ghibli, c'est quoi ? Si je vous dis Mon Voisin Totoro, Le Château Dans le Ciel, La Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Le Château Ambulant... ça vous parle ? En fait les studios Ghibli, c'est l'équivalent Walt Disney pour les nippons mais en bien moins naïf. Après on aime ou pas les Manga, mais les histoires sont tellement époustouflantes que ces animes méritent d'être vus par tous. 


Bref il ne faut pas rester avec un apriori sur les Jap-animes, comme victime d'une guerre audiovisuelle lors de notre enfance. Quand le Club Dorothée mourru pour laisser place à TFOU et que le Roi Leo se transforma en Roi Lion. C'est donc pour ça que je suis aller voir avec plaisir Le Conte de la Princesse Kaguya, qui n'est d'ailleurs pas un Manga à proprement parlé.

En effet les dessins sont inspirés des techniques traditionnelles d'estampes japonaises ou Ukiyo-e (image du monde flottant), mêlés avec de l'aquarelle. Et là on remercie le talent Isaho Takahata (Le Tombeau des Lucioles). Il nous propose une adaptation du plus vieux et célèbre conte Japonais : “Kaguya Hime no Monogatari” datant du Xe siècle et peint sur de nombreux Emaki. Pour les japonais, ce conte, c'est un peu le Cendrillon de l'occidental moyen.


Une minuscule princesse est découverte dans une tige de bambou. Elle va être élevée par un vieux coupeur de bambou et sa femme jusqu'à ce qu'elle grandisse et soit appelée en ville. Comme toute princesse elle devra choisir un prétendant, mais sa beauté à un prix...

Alors si l'intrigue peut vous évoquer de prime abord l'histoire de Poucette d'Andersen ou je ne sais quel conte occidental, il n'en est rien. Ce n'est ni une fable, ni cette fameuse chose au programme de sixième : " Situation initiale, élément perturbateur, péripéties..."
Les contes japonais n'ont rien de commun avec ce dont on a l'habitude. On ne doit donc pas les apprécier de la même manière, c'est d'ailleurs tout ce qu'on découvre à travers ce film. Il n'y a pas de morale unique, mais des morales, des façons différentes de regarder la vie.


L'oeuvre traite de sujets aussi larges que l'enfance, l'adolescence, la femme, le père, le foyer, la campagne, la nature, la ville, la richesse, la pauvreté, l'environnement, la planète, l'amour, la luxure, la propriété, la réligion, la haine, la punition, le déterminisme, la destinée ou encore la vie et la mort. A mon sens cela est beaucoup plus ludique et éducatif pour un enfant que n'importe quel Disney.

Alors il est vrai que Takahata s'est accordé quelques libertés par rapport au récit original. Mais il s'agit là d'un véritable recueil onirique plein de réflexion et abordé avec la finesse de la pensée japonaise que l'occidental trouve habituellement trop complexe. Si complexe que jamais la science fiction ne se serait immiscé comme ici dans un conte du moyen-âge. Vous comprendrez en allant voir le film, sauf si vous connaissez bien Sailor Moon, ou encore si vous êtes fans de films de science-fiction des 80's.

Concernant la production, les studios Ghibli ont mis le paquet, certaines scènes sont troublantes de réalisme grâce à une habile gestion des plans créant une illusion de profondeur. S'ajoute une scène mémorable tant par la technique que l'émotion qu'elle suscite, lorsque la princesse s'évade dans un lugubre typhon de colère.


Alors si je ne vous ai pas convaincu et que je n'ai pas révélé assez d'intrigue pour vous pousser à aller le voir, sachez que le film est ponctué d'humour, de musiques et de chants dont “Inochi no Kioku” (mémoire de la vie), et je ne doute pas que beaucoup fredonneront rapidement les paroles.

En salle demain Mercredi 25 Juin 2014

Soldes d'été 2014 : wish-list

Les soldes arrivent à grand pas à Paris : dès le mercredi 25 juin, des milliers de personnes vont pouvoir se ruer en magasin. C'est pourquoi je souhaitais partager avec vous ma wish list en ces temps où il va faire bon dépenser plein de sous (même ceux qu'on a pas vraiment !).

1 - Chapeau mou texturé noir en paille Urban Outfitters
2 - Maillot de bain 1 pièce bustier Monoprix
3 - Sandales à plateforme et lanières croisées Zara
4 - Jupe patineuse à imprimé éléphants Asos
5 - T-shirt éléphant Osyho
6 - Sandales compensées Minelli
7 - Débardeur court style années 90 Asos

Et vous, quelles sont vos marques fétiches ? Avez-vous l'intention de faire les soldes activement cet été ?

Marie-Charlotte

mardi 17 juin 2014

Le Manoir de Paris

Vendredi 13 juin, je suis allée au Manoir de Paris, pour la deuxième fois.
Le concept habituel est simple : vous faire flipper en vous racontant diverses légendes ou histoires plus ou moins réelles inhérentes à la ville de Paris (le Cabaret des Assassins, la guillotine, le fantôme de l'opéra, le mystérieux meurtre de la ligne 8...).


Ayant eu l'occasion de réaliser ce parcours là, je ne peux que vous le conseiller : il fait sacrément peur, et en même temps, on apprend plein de choses, puisque les acteurs (qui jouent tous merveilleusement !) s'adressent directement à nous, pauvres visiteurs effrayés.

Le Manoir de Paris, c'est une maison hantée sur deux niveaux avec plus de 1000m2 de parcours, selon leur site internet (lien plus bas).

Mais vendredi 13 était le jour d'un parcours un peu plus spécial : la Dark Night. Globalement, c'est simple : tout le parcours s'effectue dans le noir, avec pour seule compagnie une minuscule lumière comme celle que vous pouvez voir dans la vidéo de teasing.


J'ai décidé d'effectuer ce parcours spécial avec deux copines. Autant vous dire qu'on a hurlé du début à la fin. Pour faire court, nous n'avions pas le droit de toucher les acteurs. Eux, oui. Et la décharge que l'on nous a fait signer avant la visite du Manoir ne nous a pas vraiment rassurées...

Pendant l'attente, les lumières s'éteignent et un monstre surgit, armé d'une (fausse — j'espère !) tronçonneuse, fonçant dans tout le monde. Hurlement collectif. Et ce n'était que le début...
S'en sont suivies plus de trente minutes de cris et de stress, entre monstres qui nous attrapent les jambes, menacent de nous découper en petits morceaux et de nous déguster, s'approchent (trop) près de nos visages... tout ça dans le noir.

À la fin, on a eu droit à une photo. Oui, bon, ok, on a vraiment eu peur.


Mais je ne peux que vous conseiller cette attraction en plein coeur de Paris, si jamais vous n'êtes pas trop trouillards ! On y ressort shootés à l'adrénaline, c'est certain ! Avez-vous déjà été au Manoir de Paris ? Ou est-ce que cela vous donne envie d'aller tester vos limites ?


Le Manoir de Paris
18 Rue de Paradis
75010 Paris

Tarif normal : 25€
Site internet
Facebook


Marie-Charlotte

mardi 10 juin 2014

Terrazza Martini

Comme j'ai un peu de chance avec les jeux concours, j'ai de nouveau été invitée à une super soirée : celle de la Terrazza Martini, qui se déroulait le jeudi 6 juin dans une ambiance parfaitement italienne à la Cité du Cinéma de Luc Besson, à Saint-Denis. Malgré cette flemme immense de traverser tout Paris pour s'y rendre, nous n'avons vraiment pas été déçues !


La Cité du Cinéma, dont je n'avais pour ainsi dire quasiment jamais entendu parler, est une ancienne centrale absolument gigantesque et impressionnante ! Ça en impose vraiment de rentrer là dedans. La soirée ne se déroulait que dans une toute petite partie de ce grand bâtiment, mais assez pour que l'on puisse en profiter pleinement.
À l'entrée, nous sont remis quatre contremarques afin de pouvoir déguster de délicieux cocktails Martini (mon préféré ? le Martini Royale Bianco : Martini Bianco, Martini Prosecco, un quartier de citron vert, trois feuilles de menthe et des glaçons !)

On trouve une partie intérieure, avec de la nourriture, et une partie extérieure, plutôt impressionnante, avec des décors typiquement italiens et de grandes tables qui longent les deux côtés de la terrasse. Le cliché de la convivialité italienne est bel et bien présent !


Et à l'intérieur, magie... plusieurs personnes s'affairent à préparer des plateaux remplis de bonnes choses : charcuterie italienne, fromage, pain trempé dans l'huile, artichauts, mozzarella, tomates marinées, gressins... Un vrai régal qui se marie parfaitement avec les différents cocktails proposés !


Je m'excuse d'avoir été un peu avare en photos ce soir là, je me suis vraiment amusée ! Surtout devant Talisco, une vraie révélation musicale qui me plaisait déjà depuis quelques temps.


Je vous conseille très fortement ce petit cocktail dont je vous ai parlé précédemment (sans excès, hein !).

Je portais ce soir là un pantalon taille haute Pimkie, des chaussures compensées
Minelli, un débardeur Pimkie, un perfecto Kookai, une pochette Zadig&Voltaire
et un rouge à lèvres Kiko !

Marie-Charlotte